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Quelle température choisir pour son chauffage ?

Choisir la bonne température pour son chauffage représente un équilibre délicat entre confort, économies d'énergie et santé. Avec l'augmentation constante des coûts énergétiques et les préoccupations environnementales croissantes, cette question n'a jamais été aussi pertinente. Dans ce guide complet, nous explorons les températures recommandées pour chaque pièce de votre logement, les astuces pour optimiser votre consommation et les erreurs à éviter.
Sommaire
- Les températures recommandées par l'ADEME et les experts
- L'impact d'un degré sur votre facture énergétique
- Adapter la température selon les pièces de votre logement
- Le salon et les espaces de vie
- La cuisine : une pièce qui se réchauffe naturellement
- Les chambres : privilégier la fraîcheur pour un meilleur sommeil
- Le bureau à domicile : confort et productivité
- L'entrée et les couloirs : les espaces de circulation
- Les erreurs courantes à éviter
- Monter le thermostat pour chauffer plus vite
- Éteindre complètement le chauffage en partant
- Bloquer les radiateurs avec des meubles
- Négliger l'entretien du système de chauffage
- Optimiser votre confort thermique sans augmenter la température
- L'isolation : l'investissement le plus rentable
- Les textiles et accessoires pour améliorer le confort
- L'humidité de l'air : un facteur souvent négligé
- Les technologies pour une gestion intelligente de la température
- Les thermostats programmables et connectés
- Les vannes thermostatiques pour un zonage précis
- Les systèmes de régulation avancés
- Santé et température du logement : trouver le bon équilibre
- Les risques d'un logement trop chaud
- Les risques d'un logement trop froid
- Les populations à besoins spécifiques
- Adapter la température selon les saisons
- L'hiver : la période critique
- La demi-saison : l'art de la temporisation
- L'été : limiter la chaleur entrante
- Conclusion
Les températures recommandées par l'ADEME et les experts
L'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie (ADEME) a établi des recommandations claires concernant les températures idéales pour chaque type d'espace dans un logement. Ces préconisations reposent sur des études scientifiques combinant confort thermique, santé et efficacité énergétique.
La température de référence pour les pièces à vivre se situe à 19°C. Cette valeur peut sembler fraîche pour certains, mais elle représente le meilleur compromis entre bien-être et consommation énergétique. Il est important de comprendre que notre perception de la température est influencée par de nombreux facteurs : l'humidité de l'air, les courants d'air, l'isolation du logement et même notre niveau d'activité.
Pour les chambres, la température idéale descend à 16-17°C. Cette fraîcheur nocturne favorise un sommeil de meilleure qualité. Des études du sommeil ont démontré que notre corps abaisse naturellement sa température corporelle durant la nuit, et qu'une chambre trop chauffée perturbe ce processus naturel. Cependant, pour les chambres de bébés et de jeunes enfants, on recommande plutôt 18-20°C, leur système de thermorégulation étant encore immature.
La salle de bain constitue une exception notable. Durant son utilisation, notamment pour la douche ou le bain, une température de 22°C est recommandée pour éviter le choc thermique. En revanche, lorsqu'elle n'est pas utilisée, il est conseillé de baisser le chauffage à 17°C.
L'impact d'un degré sur votre facture énergétique
Comprendre l'impact financier de chaque degré supplémentaire est essentiel pour faire des choix éclairés. La règle souvent citée est simple mais parlante : chaque degré supplémentaire augmente votre consommation d'énergie de 7%. Cette augmentation peut sembler modeste, mais elle se traduit par des sommes significatives sur une année complète.
Prenons un exemple concret : pour un foyer français moyen dépensant 1500 euros par an en chauffage, passer de 19°C à 21°C dans l'ensemble du logement représente une augmentation de 14%, soit environ 210 euros supplémentaires par an. Sur dix ans, cela représente plus de 2000 euros, sans compter l'inflation des prix de l'énergie.
Cette réalité économique prend une importance particulière dans le contexte actuel d'augmentation des tarifs énergétiques. Le gaz naturel et l'électricité ont connu des hausses importantes ces dernières années, rendant la maîtrise de la température encore plus cruciale pour le budget des ménages.
Il est également important de considérer l'aspect environnemental. Réduire sa température de chauffage d'un ou deux degrés contribue directement à diminuer son empreinte carbone. Dans un logement de 100 m², maintenir une température de 19°C plutôt que 21°C permet d'éviter l'émission d'environ 300 kg de CO2 par an, l'équivalent de 1500 km parcourus en voiture.
Adapter la température selon les pièces de votre logement
Chaque pièce de votre maison a une fonction différente et mérite donc une attention particulière concernant sa température optimale. Cette approche de chauffage différencié, également appelée zonage thermique, permet d'optimiser à la fois le confort et les économies d'énergie.
Le salon et les espaces de vie
Le salon représente la pièce où vous passez le plus de temps en période d'éveil. La température de 19°C reste la référence, mais elle peut être ajustée selon vos besoins. Si vous avez des personnes âgées ou des personnes à mobilité réduite dans votre foyer, 20°C peut être plus approprié, car leur métabolisme génère moins de chaleur corporelle.
L'agencement de votre salon influence également la perception de la température. Un canapé placé près d'une fenêtre mal isolée créera une sensation de froid même si le thermostat affiche 19°C. L'utilisation de rideaux thermiques, de tapis épais et le placement stratégique des meubles peuvent améliorer considérablement le confort thermique sans augmenter le chauffage.
La cuisine : une pièce qui se réchauffe naturellement
La cuisine génère naturellement de la chaleur lors de son utilisation. La cuisson au four, les plaques de cuisson et même les appareils électroménagers comme le réfrigérateur dégagent de la chaleur. Il est donc judicieux de régler le chauffage de cette pièce à 18°C, voire moins si vous cuisinez régulièrement.
Cette approche permet des économies substantielles, surtout dans les cuisines ouvertes sur le salon où la chaleur de cuisson se diffuse naturellement vers les espaces adjacents. Certains foyers constatent qu'ils peuvent complètement éteindre le chauffage de la cuisine pendant les préparations culinaires importantes.
Les chambres : privilégier la fraîcheur pour un meilleur sommeil
Comme mentionné précédemment, les chambres doivent être maintenues entre 16 et 17°C. Cette fraîcheur peut sembler inconfortable au premier abord, mais les bienfaits sur la qualité du sommeil sont réels et mesurables. La science du sommeil démontre qu'une température corporelle légèrement abaissée facilite l'endormissement et améliore la qualité du sommeil profond.
Pour compenser cette température plus basse, investissez dans une bonne literie : une couette adaptée à la saison (tog rating de 10-13 pour l'hiver), des draps en matières naturelles comme le coton ou le lin, et éventuellement une bouillotte pour préchauffer le lit. Ces éléments augmentent considérablement le confort sans nécessiter de chauffer davantage.
Pour les chambres d'enfants et de bébés, la température doit être légèrement plus élevée, autour de 18-20°C. Les jeunes enfants ont plus de difficultés à réguler leur température corporelle, et il est essentiel d'éviter qu'ils n'aient trop froid pendant la nuit. Utilisez un thermomètre d'ambiance pour surveiller la température et adaptez la gigoteuse ou la couverture en conséquence.
Le bureau à domicile : confort et productivité
Avec le développement du télétravail, de nombreux foyers ont aménagé un bureau à domicile. Cette pièce nécessite une attention particulière car vous y passez de longues heures en position assise, avec une activité physique minimale. La température recommandée se situe entre 19 et 20°C.
Si votre bureau est sous-chauffé, votre productivité et votre concentration peuvent en souffrir. Des études ont montré qu'une température trop basse dans un espace de travail augmente les erreurs et diminue la vitesse d'exécution des tâches. À l'inverse, un bureau surchauffé provoque de la somnolence et de la fatigue mentale.
L'entrée et les couloirs : les espaces de circulation
Les entrées, couloirs et autres espaces de circulation ne nécessitent pas d'être chauffés à la même température que les pièces de vie. Une température de 17°C est largement suffisante, car vous n'y restez que quelques minutes à la fois. Cette zone tampon permet également de réduire les déperditions thermiques vers l'extérieur.
Attention toutefois aux couloirs qui desservent les chambres : s'ils sont trop froids, cela peut créer un inconfort lors des déplacements nocturnes, particulièrement pour les enfants ou les personnes âgées.
Les erreurs courantes à éviter
Plusieurs idées reçues et mauvaises pratiques persistent concernant le chauffage domestique. Identifier et corriger ces erreurs peut générer des économies importantes tout en améliorant votre confort.
Monter le thermostat pour chauffer plus vite
C'est probablement l'erreur la plus répandue. Beaucoup pensent qu'en réglant le thermostat sur 25°C, la maison chauffera plus rapidement qu'en le réglant sur 19°C. C'est faux. Votre système de chauffage fonctionne à puissance maximale quelle que soit la température demandée jusqu'à atteindre le point de consigne. La seule différence est que vous risquez d'oublier de baisser le thermostat et de surchauffer inutilement votre logement.
Éteindre complètement le chauffage en partant
Contrairement à une idée reçue, éteindre complètement le chauffage lorsque vous quittez votre domicile pour plusieurs heures n'est pas forcément la solution la plus économique. Votre système devra consommer beaucoup d'énergie pour réchauffer un logement complètement refroidi. Il est préférable de baisser la température de 3-4 degrés, ce qui permet de maintenir une température de base tout en réalisant des économies.
Pour les absences prolongées (week-end, vacances), une baisse plus importante, autour de 12-14°C, est recommandée. Cette température évite le gel des canalisations en hiver tout en limitant fortement la consommation.
Bloquer les radiateurs avec des meubles
Placer des meubles volumineux, des rideaux lourds ou du linge à sécher devant les radiateurs empêche la bonne circulation de l'air chaud. Cette obstruction réduit l'efficacité du chauffage et force le système à fonctionner plus longtemps pour atteindre la température souhaitée. Assurez-vous qu'il y ait au moins 20 cm d'espace libre devant chaque radiateur.
Négliger l'entretien du système de chauffage
Un système de chauffage mal entretenu peut consommer jusqu'à 12% d'énergie en plus. La révision annuelle obligatoire pour les chaudières à gaz et à fioul n'est pas une simple formalité administrative, c'est une nécessité pour garantir l'efficacité et la sécurité de votre installation. Le nettoyage régulier des radiateurs, la purge des radiateurs à eau et le dépoussiérage des systèmes électriques améliorent également les performances.
Optimiser votre confort thermique sans augmenter la température
Il existe de nombreuses stratégies pour améliorer votre sensation de chaleur sans toucher au thermostat. Ces méthodes complémentaires permettent de maintenir des températures recommandées tout en garantissant un confort optimal.
L'isolation : l'investissement le plus rentable
Avant de chercher à chauffer davantage, assurez-vous que votre logement retient efficacement la chaleur. Une maison mal isolée peut perdre jusqu'à 30% de sa chaleur par le toit, 25% par les murs, 20% par le renouvellement d'air et les fuites, 15% par les fenêtres et 10% par le sol. L'isolation est donc le levier le plus puissant pour réduire vos besoins en chauffage.
Les combles et la toiture doivent être la priorité, car la chaleur monte naturellement. L'isolation des murs, qu'elle soit intérieure ou extérieure, vient ensuite. Le remplacement de fenêtres simple vitrage par du double ou triple vitrage peut réduire les déperditions de 40% pour cette partie du logement.
De nombreuses aides financières existent pour ces travaux : MaPrimeRénov', les certificats d'économies d'énergie (CEE), l'éco-prêt à taux zéro ou encore les aides locales des collectivités territoriales. Ces dispositifs peuvent couvrir jusqu'à 90% du coût des travaux pour les ménages les plus modestes.
Les textiles et accessoires pour améliorer le confort
Les textiles jouent un rôle majeur dans la perception de la chaleur. Un simple plaid en laine ou en polaire permet de gagner l'équivalent de 2-3 degrés en sensation. Les tapis épais, notamment sur du carrelage ou du parquet, isolent du froid provenant du sol et créent une atmosphère plus chaleureuse.
Investissez dans des vêtements d'intérieur adaptés : chaussettes chaudes, pantoufles fourrées, pulls en laine ou en polaire. Il peut sembler évident, mais beaucoup de personnes restent légèrement vêtues chez elles et compensent en augmentant le chauffage, ce qui est contre-productif économiquement et écologiquement.
Les rideaux thermiques constituent également un excellent investissement. Fermés la nuit, ils créent une couche d'air isolante qui réduit les déperditions par les fenêtres de 25 à 30%. Ouverts en journée, ils laissent entrer les gains solaires gratuits qui réchauffent naturellement votre intérieur.
L'humidité de l'air : un facteur souvent négligé
L'humidité relative de l'air influence considérablement la perception de la température. Un air trop sec, fréquent en hiver avec le chauffage, donne une sensation de froid même si la température est correcte. À l'inverse, un air légèrement humide (entre 40% et 60%) procure une sensation de chaleur plus agréable.
Un humidificateur d'air peut améliorer significativement votre confort, surtout avec le chauffage électrique qui assèche particulièrement l'air. Des méthodes simples existent aussi : faire sécher du linge à l'intérieur, placer des récipients d'eau près des radiateurs, ou cultiver des plantes d'intérieur qui libèrent de l'humidité par transpiration.
Les technologies pour une gestion intelligente de la température
Les thermostats connectés et les systèmes de gestion intelligente du chauffage ont révolutionné notre capacité à optimiser la température de notre logement. Ces technologies offrent un contrôle précis et automatisé qui peut générer des économies substantielles.
Les thermostats programmables et connectés
Un thermostat programmable permet d'adapter automatiquement la température selon vos habitudes de vie. Vous pouvez programmer des plages horaires : température réduite la nuit et pendant vos absences professionnelles, remontée de la température avant votre réveil et votre retour du travail. Cette automatisation garantit que vous ne surchauffez jamais inutilement votre logement.
Les thermostats connectés vont plus loin en apprenant vos habitudes et en s'adaptant automatiquement. Certains modèles utilisent la géolocalisation de votre smartphone pour détecter quand vous quittez ou approchez de votre domicile et ajustent le chauffage en conséquence. D'autres analysent les prévisions météorologiques pour anticiper les variations de température extérieure.
Les économies générées par ces dispositifs sont réelles : entre 15% et 25% de réduction de la consommation selon l'ADEME. L'investissement initial, généralement entre 100 et 250 euros pour un thermostat de qualité, est amorti en 2-3 ans pour la plupart des foyers.
Les vannes thermostatiques pour un zonage précis
Les vannes thermostatiques installées sur chaque radiateur permettent de régler individuellement la température de chaque pièce. Cette solution est particulièrement adaptée aux logements avec des besoins thermiques différenciés. Vous pouvez ainsi maintenir 19°C dans le salon, 17°C dans les chambres et 22°C dans la salle de bain pendant son utilisation, automatiquement.
Les modèles connectés vont encore plus loin en permettant un contrôle depuis votre smartphone et une programmation hebdomadaire pour chaque pièce. Certains intègrent même des capteurs de présence qui coupent le chauffage dans les pièces inoccupées.
Les systèmes de régulation avancés
Pour les installations de chauffage central, les systèmes de régulation modernes optimisent le fonctionnement de la chaudière en fonction de multiples paramètres : température extérieure, température intérieure, inertie thermique du bâtiment, horaires d'occupation. Ces régulations peuvent réduire la consommation de 10 à 15% supplémentaires par rapport à un système basique.
Santé et température du logement : trouver le bon équilibre
La température de votre logement a un impact direct sur votre santé et votre bien-être. Il est essentiel de trouver le juste équilibre entre économies d'énergie et maintien d'un environnement sain.
Les risques d'un logement trop chaud
Un logement surchauffé présente plusieurs inconvénients pour la santé. L'air devient trop sec, ce qui irrite les voies respiratoires et les muqueuses, favorise les saignements de nez et aggrave les symptômes de l'asthme. La peau devient également plus sèche et peut démanger.
Une température excessive, surtout dans les chambres, perturbe le sommeil et peut provoquer des maux de tête, de la fatigue chronique et une baisse de la concentration. Les études montrent qu'une chambre maintenue au-dessus de 20°C augmente significativement le temps d'endormissement et réduit la durée du sommeil profond.
Un environnement trop chaud favorise également la prolifération des acariens et des moisissures dans certaines conditions, ce qui peut aggraver les allergies et l'asthme.
Les risques d'un logement trop froid
À l'inverse, un logement insuffisamment chauffé pose aussi des problèmes. En dessous de 16°C, les risques pour la santé augmentent, particulièrement pour les personnes vulnérables : jeunes enfants, personnes âgées, personnes souffrant de maladies chroniques.
Le froid favorise les maladies respiratoires, affaiblit le système immunitaire et peut déclencher des crises d'asthme. Il augmente également la pression artérielle et les risques cardiovasculaires chez les personnes fragiles.
Un logement trop froid et humide favorise le développement de moisissures, particulièrement problématiques pour la santé respiratoire. L'humidité excessive combinée au froid crée un environnement propice aux champignons et aux acariens.
Les populations à besoins spécifiques
Certaines personnes nécessitent une attention particulière concernant la température :
Les personnes âgées ont une sensibilité accrue au froid car leur métabolisme génère moins de chaleur corporelle. Une température de 20-21°C dans les pièces de vie peut être nécessaire pour leur confort et leur santé.
Les bébés et jeunes enfants ont un système de thermorégulation immature. Leur chambre doit être maintenue entre 18 et 20°C, et il est crucial de surveiller régulièrement la température avec un thermomètre d'ambiance.
Les personnes souffrant de maladies chroniques (arthrite, asthme, maladies cardiovasculaires) peuvent nécessiter des températures légèrement plus élevées pour éviter l'aggravation de leurs symptômes.
Adapter la température selon les saisons
La gestion de la température de votre logement ne se limite pas à l'hiver. Chaque saison présente ses spécificités et nécessite des ajustements.
L'hiver : la période critique
C'est évidemment la période où la question du chauffage est la plus cruciale. Maintenez les températures recommandées (19°C dans les pièces de vie, 16-17°C dans les chambres) et profitez au maximum des apports solaires gratuits : ouvrez les rideaux et volets en journée sur les façades exposées au soleil, fermez-les dès la tombée de la nuit pour limiter les déperditions.
Aérez votre logement 5-10 minutes par jour, fenêtres grandes ouvertes, même en hiver. Cette ventilation rapide renouvelle l'air sans refroidir les murs et évite l'accumulation d'humidité et de polluants intérieurs. Pensez à couper le chauffage pendant l'aération.
La demi-saison : l'art de la temporisation
Au printemps et en automne, les températures extérieures peuvent varier fortement entre le jour et la nuit. Utilisez la programmation de votre thermostat pour adapter finement le chauffage : baissez-le voire coupez-le en journée lorsque les températures sont clémentes, remontez-le en soirée si nécessaire.
C'est également la période idéale pour réaliser l'entretien de votre système de chauffage avant l'hiver et pour effectuer les petits travaux d'isolation qui amélioreront votre confort thermique.
L'été : limiter la chaleur entrante
Bien que ce guide se concentre sur le chauffage, la gestion de la température estivale est complémentaire. Fermez volets et rideaux pendant la journée pour bloquer la chaleur solaire, aérez largement la nuit et tôt le matin lorsque l'air extérieur est plus frais. Une bonne isolation thermique fonctionne dans les deux sens : elle garde la chaleur en hiver et la fraîcheur en été.
Si votre région connaît des étés très chauds, investir dans des protections solaires extérieures (volets, stores, pergolas) est plus efficace que la climatisation et beaucoup plus économique à long terme.
Conclusion
Choisir la bonne température pour son chauffage est une décision qui influence simultanément votre confort, votre santé, votre budget et votre impact environnemental. Les recommandations de l'ADEME – 19°C dans les pièces de vie, 16-17°C dans les chambres, 22°C dans la salle de bain en utilisation – représentent un équilibre optimal validé par des études scientifiques.
Chaque degré compte : réduire la température d'un seul degré diminue votre consommation de 7% et peut vous faire économiser plusieurs centaines d'euros par an. Ces économies deviennent encore plus significatives lorsqu'on les combine avec une bonne isolation, des équipements de régulation performants et des habitudes quotidiennes adaptées.
La technologie moderne, avec les thermostats connectés et les vannes thermostatiques, facilite grandement la gestion optimale de votre chauffage. Ces investissements, relativement modestes, s'amortissent rapidement tout en améliorant votre confort.
N'oubliez pas que la température affichée sur un thermostat n'est qu'un chiffre : votre confort réel dépend aussi de l'isolation, de l'humidité de l'air, des textiles que vous utilisez et de votre habillement. Avant d'augmenter le chauffage, explorez d'abord ces leviers complémentaires qui améliorent votre sensation de chaleur sans consommer davantage.
Enfin, adaptez ces recommandations à votre situation personnelle. Les besoins varient selon l'âge, la santé, le niveau d'activité et les préférences individuelles. L'important est de trouver votre propre équilibre entre confort, économies et respect de l'environnement.
Questions fréquentes
La boutique domeashop vous propose une liste de questions/réponses correspondant aux interrogations les plus fréquentes en rapport au thème et aux produits abordés dans cet article. Si vous ne trouvez pas réponse à votre question, contactez-nous et nos spécialistes se feront un plaisir de vous répondre.
La température idéale pour dormir se situe entre 16 et 18°C. Cette fraîcheur facilite l'endormissement et améliore la qualité du sommeil profond, car notre corps abaisse naturellement sa température durant la nuit. Une chambre trop chaude (au-delà de 20°C) perturbe le sommeil et peut causer des réveils nocturnes. Compensez cette température avec une couette adaptée et une bonne literie plutôt qu'en augmentant le chauffage.
Non, il est généralement préférable de baisser la température de 3-4 degrés plutôt que d'éteindre complètement le chauffage. Réchauffer un logement complètement refroidi consomme beaucoup d'énergie. Programmez votre thermostat pour abaisser automatiquement la température pendant vos absences et la remonter avant votre retour. Pour les absences prolongées (weekend, vacances), vous pouvez descendre à 12-14°C pour éviter le gel des canalisations tout en réalisant des économies importantes.
La température de 19°C représente le meilleur compromis entre confort thermique, santé et efficacité énergétique selon les études de l'ADEME. Cette température peut sembler fraîche initialement, mais elle devient confortable avec des vêtements adaptés et une bonne isolation. De plus, chaque degré supplémentaire augmente votre consommation énergétique de 7%, ce qui représente plusieurs centaines d'euros par an. Un logement correctement isolé à 19°C procure le même confort qu'un logement mal isolé à 21°C.
Au-delà du thermostat, fiez-vous à votre ressenti physique. Vous devriez être confortable avec des vêtements d'intérieur normaux (pull léger, pantalon long) sans avoir besoin de vous couvrir d'un plaid. Si vous avez régulièrement froid, vérifiez d'abord l'isolation de votre logement, les courants d'air et l'humidité de l'air avant d'augmenter le chauffage. Un hygromètre peut vous aider : l'humidité relative devrait se situer entre 40% et 60%. Un air trop sec donne une sensation de froid même à température correcte.
Oui, les thermostats connectés permettent de réaliser entre 15% et 25% d'économies sur votre facture de chauffage selon l'ADEME. Ils optimisent le chauffage en apprenant vos habitudes, en détectant votre présence, en anticipant les variations météorologiques et en évitant le gaspillage lorsque personne n'est à la maison. L'investissement initial (100-250 euros) est généralement amorti en 2-3 ans. Les économies sont particulièrement importantes si vous aviez auparavant tendance à laisser le chauffage constant toute la journée.
Les personnes âgées ont souvent besoin d'une température légèrement plus élevée (20-21°C) car leur métabolisme génère moins de chaleur corporelle. Pour les bébés et jeunes enfants, maintenez la chambre entre 18 et 20°C – pas plus, car la surchauffe augmente le risque de mort subite du nourrisson. Utilisez un thermomètre d'ambiance pour surveiller la température et adaptez la gigoteuse ou la couverture en fonction. Vérifiez que bébé n'a ni trop chaud ni trop froid en touchant sa nuque (qui doit être tiède, ni froide ni moite).
Plusieurs stratégies complémentaires permettent de réduire votre consommation tout en conservant votre confort : améliorez l'isolation (combles, murs, fenêtres), installez des rideaux thermiques que vous fermez la nuit, utilisez des tapis épais sur les sols froids, purgez régulièrement vos radiateurs, faites entretenir votre système de chauffage annuellement, habillez-vous plus chaudement à l'intérieur, utilisez un thermostat programmable, fermez les portes des pièces peu utilisées, et profitez des apports solaires en ouvrant rideaux et volets en journée.
Il est plus économique de faire varier la température selon vos besoins et votre présence. Contrairement à une idée reçue, maintenir une température constante n'est pas optimal. Baisser le chauffage la nuit (16-17°C) et pendant vos absences (15-16°C) génère des économies importantes. Les systèmes de chauffage modernes atteignent rapidement la température souhaitée, et l'énergie économisée pendant les périodes de baisse dépasse largement celle nécessaire pour réchauffer. Un thermostat programmable automatise cette gestion et optimise les économies.
Pour une absence de quelques jours à plusieurs semaines, réglez le chauffage entre 12 et 14°C. Cette température "hors-gel" protège vos canalisations du gel en hiver tout en limitant fortement la consommation énergétique. Ne coupez jamais complètement le chauffage en hiver lors d'une absence, même courte, car le risque de gel des canalisations peut causer des dégâts importants. Si votre absence dépasse plusieurs semaines en période très froide, demandez à quelqu'un de vérifier régulièrement que le chauffage fonctionne correctement.
Oui, l'humidité de l'air influence considérablement votre sensation de chaleur. Un air trop sec (en dessous de 40% d'humidité relative) donne une impression de froid même à 19°C et irrite les voies respiratoires. À l'inverse, une humidité idéale (entre 40% et 60%) procure une sensation de confort thermique optimale. Le chauffage, particulièrement électrique, assèche l'air en hiver. Utilisez un humidificateur, faites sécher du linge à l'intérieur ou placez des plantes d'intérieur pour maintenir un taux d'humidité confortable. Un hygromètre peu coûteux vous permet de surveiller ce paramètre.
